LES ENFANTS DE ZEND’AAN est une saga de space-fantasy, ayant pour héros des créatures extra-terrestres s’aventurant à travers l’espace. Cette saga possède ses propres mythes fondateurs ainsi qu’une riche histoire. De ce background original, elle en tire une identité unique et forte.

Des mégalopoles tentaculaires où des vaisseaux virevoltent entre de grandes tours, aux planètes désertiques habitées par une antique magie, les lieux sont variés et éclectiques. L’action revêt plusieurs formes en passant par des batailles spatiales aux duels de maîtres d’arts martiaux et des affrontements de sorciers. Les personnages appuient cette diversité : les humains y côtoient des créatures mythologiques (des Kitsunes japonais aux Berzerkers vikings) et d’autres monstres contemporains comme les zombis ou les cyborgs. L’histoire possède aussi des êtres qui lui sont propres comme les Goroths, des créatures mi-animales, mi-végétales.

Du chasseur de prime cynique, à l’adolescente nerd et idéaliste, du pirate de l’espace rebelle au modeste apprenti garagiste, les caractères des protagonistes s’étendent sur une large palette. Les antagonistes ne sont pas en reste et vont du héros de guerre désabusé au businessman sans scrupule en passant par les fanatiques religieux et aux gangs de motards interplanétaires.

Les références à la pop culture y sont nombreuses ; chaque sous-chapitre aura pour titre une chanson. Certains personnages seront les homonymes de rocks stars : l’un d’eux qui verra son importance grandir au fur et à mesure du récit est un clin d’œil à David Bowie et les multiples rôles qu’il incarna au long de sa carrière, les zombis et les cyborgs porteront les noms de chanteurs de hard rock. Certaines scènes font écho à des classiques du cinéma ou de la littérature.

LES ENFANTS DE ZEND’AAN est une aventure au rythme rapide où les actions s’enchaînent. Sous la menace de Gamomh, les héros subissent en permanence la pression de l’urgence. Pour l’incarner, le compte à rebours est un élément présent dès la première séquence et qui se répètera à plusieurs reprises.

Les sources de conflits sont très nombreuses entre les différents protagonistes : dotés de forts caractères, Ollathair et Untamo s’opposent plus que de raison. Les désaccords entre les deux ainés de la fratrie s’exacerbent au fur et à mesure pour exploser. 

Moins manichéenne qu’elle n’y parait, l’histoire endosse aussi les habits d’un thriller d’espionnage. LES ENFANTS DE ZEND’AAN métaphorise les dérives de ce début du XXIe siècle où les populismes partout dans le monde reprennent le pouvoir.

Les personnages illustrent ces nuances : il y a des bons dans le camp des antagonistes et certains des héros voyagent entre le bien et le mal. D’autres se verront contraints de s’associer à de véritables crapules pour mener à bien leur mission. Cet aspect de l’histoire est un questionnement sur le bien et le mal. Comment les définir ? Comment faire le bien dans un monde dur sans devenir celui que l’on combat ?

L’humour y est discret, mais omniprésent via le burlesque et le comique de situation. Mais c’est dans les dialogues et les réflexions que se trouvent les principaux ressorts humoristiques.

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