Le boss, le futur du rock and roll, Artiste prolixe, 20 albums studio (et un autre à venir au moment où j’écris ses lignes, autant de compilations et de live) des centaines de chansons qu’il a compilées, qu’il joue régulièrement, des milliers de concerts marathons, 3h en moyenne) avec une palette variée allant du rockabilly au blues, reprenant sur scène aussi bien des standards des 50’s que des tubes contemporains (comme sa reprise de Lorde lors de ses concerts en Nouvelle-Zélande)
Au début, Bruce Springsteen ne m’évoquait qu’un rock manquant de grâce, colérique et rebelle. Mais en m’intéressant à son travail, je me suis rendu compte qu’à travers sa musique, il portait ses idées écologistes et humanistes et faisait la guerre contre les injustices et les inégalités, à la manière d’un Woody Guthrie et sa guitare sur laquelle était marqué « This machine kills fascists« .
En tant qu’écrivain, j’ai une profonde admiration pour sa capacité à raconter un univers en une seule phrase et à se réinventer tout en restant le même. En plus de cinquante ans de carrière, il a su créer une connexion avec ses fans à travers ses chansons en narrant l’humain sans far ni détour et est parvenu à rendre flamboyants le tragique et le banal. En tant qu’« artiste », c’est son énergie communicative et son amour de la musique qui sont une source d’inspiration.
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