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L’impératrice des mensonges, roman écrit à quatre mains par Eleanor Cooney et Daniel Altieri, est pour moi un ouvrage remarquable, tant par son écriture que par ses antagonistes et sa conclusion (originale et très poétique). Le fait qu’une femme écrive certains chapitres se ressent et le sentiment de « vrai » est encore renforcé. Dans ce livre l’intime comme le grandiose sont décrits de la même manière, détaillée et invasive.

Le personnage du juge Ti est inspiré par Di Renjie, l’une des personnalités officielles les plus en vue du règne de Wu Zetian au VIIe siècle de notre ère.

Le diplomate néerlandais Robert Van Gulik (orientaliste et sinologue distingué) s’est emparé de Dee Gong An (trois affaires criminelles résolues par le juge Ti) un roman chinois du XIIIe siècle que Van Gulik a traduit et adapté avant de composer lui-même les autres opus de la série.  

 

Les livres écrits par Van Gulik sont de très bons romans policiers. D’ailleurs, je vous recommande la série entière, où le Juge Ti, ses lieutenants et sa famille sont tous bien caractérisés et très attachants.

L’aspect remarquable de ces récits est de nous plonger dans cette Chine médiévale par une écriture assez simple en faisant appel à nos cinq sens, le lecteur se détend en écoutant les pipas et apprécie l’amertume du thé avec les personnages. Depuis la lectures de ses ouvrages, je m’efforce de rendre mes textes plus immersifs.

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